Vous avez toujours eu envie de faire le tour du monde ? Embarquez au bord du Nautilus et partez à la découverte des fonds marins, de ses animaux fantastiques et des cités englouties. Vous serez guidés par le capitaine Nemo (« personne » en latin) dont le nom fait référence à l’Odyssée, personnage intriguant et énigmatique. Ecrit au 19e siècle, la vision ethnocentriste des personnages principaux heurtent parfois la sensibilité du lecteur contemporain. Heureusement, cet écueil est atténué par l’anarchiste Nemo qui exècre les hommes de manière générale, faisant fi de leurs différences culturelles. Par d’autres aspects c’est un roman étonnement moderne. L’engagement de Nemo pour la protection de l’environnement en est un parfait exemple. Son vaisseau, le Nautilus, et son équipage, vivent exclusivement des ressources des océans, en conséquence de quoi, il n’est pas concevable d’y porter atteinte uniquement pour le plaisir. Un conseil, ignorez les descriptions d’espèces marines, interminables, et larguez les amarres !
Vingt-mille lieues sous les mers, Jules Vernes, 1868, édition Livre de Poche, 1999
RÊVE familier 
On imagine Jules Verne écrivant ses romans aidé d’un dictionnaire dont il recopierait, de temps à autre, les définitions. Mais sinon, quelle aventure!
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Ah ben j’suis pas le seul à avoir zappé les(incessantes) pages de description de tous les poissons, toutes les plantes et de chaque grain de sable.
En revanche j’ai adoré ce bouquin dès la 1ere page, ce moment où tu te dis « Ok c’est génial je comprend pourquoi c’est aussi culte! »
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